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Les Galiciens ont célébré le carnaval pendant 5 jours sans interruption (on les a croisés poncutellement au gré de nos visites) et nous avons fait des balades, des geocaches et des siestes avortées...
Toutes les photos sont là.
Des gardes royaux bien cools
mais qui assure la choré
un garde un peu lunaire
des visiteurs enthousiastes
... c'est comme entre le parapente et le 69, .... c'est la Vue.
Bon, comment vous expliquer...
Pour comprendre que le lendemain d'avoir fait Font Romeu-Barcelone-Vigo-Baiona on ait fait 150 km de bagnole pour aller manger une potée il faut parvenir à comprendre l'importance des fêtes locales et rurales en Galice.
Il y a tous les week-end (et même souvent durant la semaine, avec des jours fériés à l'échelle d'un village) un fête locale dans un village pour célébrer qui la châtaigne, qui le cochon, qui la gnôle du coin... Et toute la communauté de se mobiliser pendant un an pour l'organiser, et toutes les communautés alentours (villages voisins, associations de quartier, ...) de venir participer pour 1)faire la promo de sa propre fête locale de la semaine suivante 2) espérer un retour d'ascenseur avec la participation des autres communautés à son propre évènement. C'est un peu comme les asso des quartier de Rio pour le Carnaval ou de Seville pour la Semaine Sainte.
Il y avait donc plus de 70 000 personnes à Lalin pour célébrer comme tous les ans le cochon sous toutes ses formes et en particulier sous la forme du cocido, plat à mi-chemin entre la potée (pour le choux) et le pot au feu (mais avec des groins et oreilles de cochon bouillies en prime).
Le plus drôle est vraiment de voir tout le monde, du plus jeune au plus vieux, participer même s'il n'a aucun talent particulier à faire valoir, simplement pour le plaisir de le faire. On a ainsi pu voir des gamins et des vieillards sur des chars rappelant les anciens métiers, mais aussi en Asterix chez Cleopâtre, en Sorcier Maya annonçant l'apocalypse de 2012 ou en Christophe Colomb évangélisant les Indiens au bienfait du cocido. Et peu importe que tel ou tel sache danser ou jouer de la musique (dans le tas, certains savent le faire, heureusement).
Je n'ai malheureusement pas pu prendre de photo du défilé, et n'ai pu saisir que les miettes de fin de défilé, où les souris s'égaient après avoir quitté leur char-gruyère.
Bon sinon après on a fait le monastère de Silleda (ou ce qu'il en reste).
Des photos sont là.
S A C H E M M O T A Y ! ! !
Excusez la fierté parentale, mais il en a fallu du courage pour affronter...
les éléments déchaînés
les sommets
les calories
les tentations
les loups
les pioupious agressifs...
pour enfin rejoindre l'élite de sa génération.
Vous trouverez ici l'album de la génèse de l'exploit et là quelques vidéos des épisodes qui ont jalonnés son parcours:
de la 1ère descente...
à la dernière...
en passant pas les tentatives maternelles de déstabilisation
à la sortie traineau de bon père de famille.
